Dur de la feuille

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais personnellement, chaque fois que je suis invitédans une soirée un peu classe et je suis censé ramener le pinard. Je prie alors le petit Jésus de me donner conseil, parce qu’en la matière, je n’ai pas la moindre connaissance dans ce domaine et que je suis incapable de choisir. Je passe des heures dans le rayon du supermarché à étudier chaque bouteilles. Année, région, design de la bouteille : tout y passe. Et au final, je prends un bordeaux au pifomètre pas trop cher (c’est-à-dire, pas le bas du pavé mais pas une bouteille à 30 euros non plus, parce que bon, ça reste un vin. En clair, pour résumer : je n’y connais rien du tout. Et j’aurais pu continuer longtemps ainsi si je n’avais offert un cours d’oenologie à Lyon. A vrai dire, je ne savais pas trop comment se déroulaient ces curieux ateliers. Je craignais par dessus tout d’être le seul profane et de me coltiner des habitués en oenologie. Mais en fait, ça ne s’est pas du tout passé comme ça. Notre groupe était composé d’hommes et de femmes de tous âges, et surtout de tous niveaux. L’oenologue a fait en sorte de détendre l’atmosphère, et ça s’apparentait plus penser à unapéro pédagogique qu’à un cours tel qu’on peut le concevoir. Mais une chose étonnant s’est produit, et c’est cela qui m’a donné envie d’écrire ce billet. J’ai fait ce cours, en voulant apprendre quelques noms de vin abordables. Mais finalement, j’ai surtout appris à savourer réellement le vin, et à percevoir quels types de vin que me correspondent. Nous avons pu déguster 7 vins de petits producteurs. Cela m’a permis de voir ce qui me plaisait vraiment. Du coup, désormais,, chaque fois que je dois acheter un vin, je ne m’intéresse moins à sa notoriété, mais sur des saveurs que je voudrais y trouver. Je le choisis pour son goût plus que pour son étiquette. Je vous mets un lien vers ce cours d’oenologie, pour ceux qui voudraient un peu se dégrossir en la matière. 😉