Archive for septembre, 2017

Il m’aura fallu attendre des années avant de concrétiser ce vieux rêve, mais enfin, c’est fait. Dimanche dernier, j’ai accompli un baptême de chute libre à Maubeuge. Le lendemain, de retour au bureau, je pensais impressionner mes collègues en leur relatant mon vol. Mais en fait, lorsque certains de mes collègues ont eu vent de ce que j’avais fait, quelques-uns ont secoué la tête d’un air navré : la seule idée qu’on puisse vouloir sauter du haut d’un avion à 10000 pieds leur paraissait tout simplement absurde. Et vous savez quoi ? Je leur donne en partie raison, avec le recul. Un saut dans le vide est quand même quelque chose de vraiment contre-nature. Cela dit, c’est moins difficile de sauter le pas que je ne me l’étais imaginé. En fait, c’est assez amusant, quand on y pense : le plus dur, ce n’est pas vraiment le saut en lui-même. Une fois dans le vide, on est même sur un petit nuage (voire dedans). Non, le plus pénible, c’est tout ce qui précède le vol. Notamment lorsque le moniteur m’a mis dans l’ambiance en me faisant signer des papiers indiquant que le club déclinait toute responsabilité si ça tournait mal. Cinq minutes plus tard, on m’a aussi montré une vidéo qui me rappelait que je pouvais renoncer à tout moment. Le type décrivait combien la chute libre était un sport dangereux et qu’il y avait des accidents mortels chaque année. Autant vous dire que je me suis mis à me poser des questions ! Et si mes amis ne m’avaient pas escorté, j’avoue que je ne sais pas ce que j’aurais fait. Et heureusement que je n’ai pas renoncé ! Parce que même si je finis centenaire, je me rappelerai toujours de ce moment où je me suis retrouvé dans le ciel. Je peux encore sentir le vent contre ma peau, la fureur de la chute, puis la paisible progression sous voile au-dessus du monde. C’est dans moments comme celui-là qu’on se souvient pourquoi on travaille : pour gagner de quoi s’offrir ce genre d’expériences ! Je vous mets en lien mon saut en chute libre, pour ceux qui sont tout aussi ravagés que moi. Plus d’information est disponible sur le site de l’agence de ce baptême de parachute à Maubeuge. Suivez le lien.

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Les exportations de défense relèvent de processus longs et complexes qui font intervenir une pluralité d’acteurs, industriels, opérationnels et étatiques. La compétitivité de l’offre à l’export dépend grandement de la qualité du soutien politique et stratégique des plus hautes autorités de l’État et de l’intensité de la relation État-industrie. Fort de ces constats, le ministre de la Défense, chargé par le Président de la République de conduire la politique de la France en matière d’exportation de matériels militaires, a mis en place en 2013 le Comité ministériel des exportations de défense (COMED). Ce dernier coordonne à haut niveau l’intervention du ministère des armées en lien avec les industriels et les postes diplomatiques concernés par certains projets spécifiques. Ainsi structurée et rassemblée, « l’équipe France » a pu remporter, depuis 2013, des succès croissants à l’exportation. Cette réussite est le résultat d’une approche méthodique, où chaque acteur, tout en portant les projets dans son domaine de compétence propre, s’intègre dans une démarche d’ensemble concourant à la performance de l’industrie tricolore. Fort de son expertise technique dans le domaine de l’armement et de la capacité opérationnelle des forces armées, le ministère des armées joue un rôle essentiel pour la négociation, la conclusion et la réalisation des contrats d’armement signés par les entreprises. Ainsi, la direction générale de l’armement – et plus particulièrement sa direction du développement international, chargée de la promotion des exportations de matériel de défense – maintient une relation permanente avec les partenaires de la France en s’appuyant sur un vaste réseau d’experts détachés dans certaines ambassades (attachés de défense adjoints, chargés des questions d’armement). La DGA apporte son soutien tant en amont des contrats (partage d’expérience étatique sur la conduite d’un programme, aide à la définition du besoin, participation à des essais et campagnes de tir dans des centres d’expertise et d’essais de la DGA, organisation de séminaires industriels, de salons d’armement) que dans le cadre de l’exécution d’un contrat (opérations de réception des équipements, assurance officielle de la qualité ou mise à disposition des moyens d’essais). Le pays exportateur doit désormais adapter ses matériels aux spécifications voulues par le client, opération qui génère des essais et des qualifications. Les dernières années ont été marquées par la confirmation de l’évolution de la demande des partenaires de la France vers un accompagnement plus important par les services du ministère de la Défense. Des moyens supplémentaires seront nécessaires pour répondre à cette attente.

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