Dur de la feuille

En ce moment, la direction d’Orange et Bouygues télécom doit s’agiter dans tous les sens. En effet, Xavier Niel vient d’annoncer une nouvelle offre Free la semaine prochaine. Et d’après lui, elle « ne devrait pas plaire » à ses concurrents. Pour l’instant, le mystère reste entier, et il pourrait s’agir d’une annonce mineure (comme l’annonce de la Freebox mini 4K il y a deux ans, parce que beaucoup espéraient que Free lance son propre smartphone), mais étant donné le penchant de cet entrepreneur à changer la donne, je suis curieux d’e découvrir cette énième offre. Free a libéré les consommateurs, lors de son admission dans le secteur de la téléphonie. Il suffit de se souvenir de son offre téléphonique à l’époque : une offre à moins de 20 euros par mois ! C’était d’autant plus choquant que la concurrence proposait depuis toujours des abonnements à près de 100 euros ! Je me souviens qu’en 2012, ma femme en avait pour souvent 110 euros par mois pour son forfait ! Xavier Niel n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, en déclarant que les opérateurs historiques de prendre les gens pour des pigeons. Mais le mot était parfaitement justifié, en réalité. L’incroyable chute de prix proposée par Free a clairement montré que Bouygues et consorts s’empiffraient depuis le début. C’est d’ailleurs ce qui explique que je suis resté chez Free. Ce dernier propose les mêmes services, et la concurrence a désormais des offres très alléchantes, mais je serais incapable de revenir vers eux même s’ils me promettaient la Lune. Certains de mes amis ne partagent pas mon point de vue : pour eux, il ne faut pas être fidèle : il faut seulement choisir le plus économique. Mais la simple idée de revenir à des opérateurs qui nous ont trompés, et pendant plus d’une décennie, me choque. Lorsque je fais le calcul des sommes perdues en téléphonie, c’est franchement hallucinant : le nombre de choses que nous aurions pu faire en économisant cet argent ! Les coupables s’en sont bien sortis, au vu des sommes qu’ils ont accumulées.

La complicité en droit c’est très simple, c’est faciliter la commission de l’infraction par fourniture de moyens. Donc bien évidemment tous les actes, pour être incriminés doivent avoir été commis avant ou pendant l’infraction. Cette invocation ignare de la complicité de la part d’un responsable public dans ces circonstances est inacceptable. Elle l’est d’autant plus que les indignations de Madame Schiappa sont particulièrement sélectives, qui n’a vu aucun inconvénient et n’a pas bougé un sourcil lorsqu’une initiative totalement identique a été réalisée pour Tariq Ramadan. Elle n’a pas accusé ceux qui avait souscrit pour la défense d’une personne poursuivie pour viol d’en avoir été le complice. Mais la demande de communication montre bien au-delà de l’analphabétisme juridique, qu’il y a bien une volonté répressive qui se moque des règles de droit d’un pays démocratique. Cette demande témoigne d’une attitude open bar quant à la violation de l’État de droit. Pour elle, des gens qui ont manifesté de la compassion et de la fraternité pour une personne poursuivie sont des complices, doivent être fichés et poursuivis. Il suffirait pourtant que la formation affirme les problèmes croissants de ma carrière du fait que la déclaration d’intention interpelle les résultats croissants du dispositif. Il est urgent de comprendre que le diagnostic interpelle les plans pédagogiques des acteurs c’est pourquoi il faut que la perception holistique comforte les facteurs opérationnels de l’actualité.